En mer, les secours aériens s’appuient souvent sur l’usage d’hélicoptères pour intervenir dans des délais courts. Ces appareils permettent de répondre rapidement à des situations graves, que ce soit pour venir en aide à un navire en détresse, récupérer une personne tombée à l’eau ou assurer une évacuation sanitaire depuis un bateau.

Les hélicoptères ont l’avantage de pouvoir atteindre des zones éloignées sans dépendre de ports ou de structures fixes. Leur capacité à se maintenir en vol stationnaire, à opérer sans piste et à naviguer par mauvais temps les rend particulièrement utiles. Dès qu’un centre de surveillance maritime reçoit un signal de détresse, une équipe peut être envoyée en quelques minutes.

Les équipages comprennent souvent un pilote, un mécanicien treuilliste, un secouriste spécialisé et, dans certains cas, du personnel médical. Lorsqu’ils arrivent sur la zone d’intervention, vol en hélicoptère l’hélicoptère reste en vol stationnaire pendant qu’un sauveteur est descendu à l’aide d’un treuil. Celui-ci sécurise la victime avant de procéder à la remontée.

L’utilisation du treuil est une étape sensible, surtout si la mer est agitée. La coordination entre le pilote, le treuilliste et le secouriste est essentielle. Chaque geste doit être précis pour éviter les accidents. Le treuil permet d’intervenir sans que l’appareil ne doive se poser, ce qui est souvent impossible en pleine mer.

Les organismes mobilisant ces moyens sont nombreux : Marine nationale, Sécurité civile, Gendarmerie maritime ou encore douanes. Ils utilisent différents modèles selon les missions. En France, les hélicoptères NH90, Super Puma et Dauphin sont régulièrement employés. Ils peuvent embarquer plusieurs personnes et disposent d’équipements pour localiser et secourir les naufragés.

Ces hélicoptères sont dotés d’outils de détection comme des radars, des caméras infrarouges et des phares puissants. Ces équipements permettent de repérer des personnes dans l’eau, même de nuit ou dans le brouillard. Ils peuvent également suivre des embarcations à la dérive ou des radeaux de survie.

Le recours à l’hélicoptère est parfois utilisé pour déposer du matériel de secours. Lorsque les conditions rendent le hélitreuillage trop dangereux, l’appareil peut larguer des bouées, des rations ou des canots. Cela permet aux victimes de survivre en attendant un sauvetage par bateau.

Les évacuations médicales sont fréquentes. Si une personne tombe malade sur un navire éloigné, un hélicoptère peut être dépêché pour la récupérer et la transférer vers un hôpital. Ce type d’intervention est courant sur les bateaux de commerce, les ferries ou les navires de croisière.

Les conditions météorologiques compliquent souvent les interventions. Vent fort, houle, pluie ou faible visibilité augmentent les risques. Les pilotes doivent garder l’appareil stable au-dessus du point d’intervention pendant toute la durée de l’opération. Cela demande une formation spécifique et une grande concentration.

Afin de maintenir un haut niveau de préparation, les équipes effectuent régulièrement des exercices de simulation. Ces entraînements permettent de renforcer la coordination et d’adapter les procédures. Ils sont réalisés en partenariat avec des structures comme la SNSM ou les CROSS.

Le coût d’un vol est important. En moyenne, chaque heure peut atteindre plusieurs milliers d’euros. Cette dépense limite les usages à des situations réellement urgentes. Les centres de coordination évaluent la gravité avant de décider de l’envoi d’un appareil.

L’hélicoptère complète les moyens maritimes déjà en place. Il apporte une solution rapide lorsque le temps est un facteur critique. Dans la plupart des pays disposant d’un littoral étendu, ce type de moyen aérien est intégré dans les plans de secours. Il est utilisé pour réduire les délais d’intervention et augmenter les chances de survie des personnes en danger.